Charles Plasse - Restaurateur de montres
Vendre ses montres
Fausse Omega ploprof
Toujours au chapitre des arnaques, nous abordons le chapitre : Omega Ploprof .
Depuis que la cote de ce modèle des années 70’ est montée, l’idée est venue à certains petits malins d’en faire de fausses. Alors, « Comment ça marche ? » aurait demandé un animateur connu tombé dans l’oublie. « C’est pas compliqué » serait-on tenté de répondre ! Et bien si ; c’est plus compliqué qu’il n’y parait.
Pour commencer ont prend une Omega automatique équipé du même calibre que la Ploprof, ensuite ont prend un vraie Ploprof, ont la démonte pour refaire le boîtier et la lunette. Ensuite, ont fait des moules en sable pour pouvoir y couler de l’acier inoxydable.
C’est la on ça coince ! Omega utilisait pour la fabrication de ces montres, des moules métallique, pour y injecter sous pression le l’acier inox, ou bien usinait directement le boîtier, dans un bloc de métal.
Au finish vous obtenez un boîtier avec une surface assez lisse, qu’il faudra reprendre afin d’obtenir un aspect brossé ou brillant. Par contre, la méthode utilisée par les faussaires, moins compliqué et surtout moins coûteuse, donne un aspect granuleux très difficile à retoucher dans les creux.
Sur le diaporama, vous pouvez voir en haut deux photos d’une fausse Ploprof, en bas les mêmes détails mais d’une vraie. Ont voit très facilement à l’œil nu, l’aspect granuleux dans le creux de cannelures de la lunette, ainsi qu’entre les attaches du bracelet. Pour le reste, je ne vous parle pas de la lunette qui ne tient pas, du verre qui n’est qu’une rondelle épaisse de plexi et de la couronne qui se visse de travers, etc.… Bref : peu mieux faire.
Alors, attention avant un achat : vérifiez ces petits détails, cela pourra vous servir…

J’oubliais le gros détails qui finis de vous induire en erreur : le bracelet en cotte de maille, si spécifique à ce modèle : en générale, sur une fausse Ploprof, les faussaires montent un véritable bracelet Omega, histoire de vous embrouiller un peu plus…